Un marché sous tension

L’approche des Jeux Olympiques et la perspective de bénéficier d’un revenu complémentaire accentuent le phénomène de pénurie de biens. « Chez Junot, nous constatons que plus de 50 % des nouveaux biens proposés à la location proviennent de propriétaires en résidence principale qui souhaitent la transformer en investissement locatif, leur permettant d’acquérir une résidence principale plus grande ou même en dehors de Paris. Ces derniers ont tendance à repousser leur projet pour se tourner vers la location Airbnb, le temps des Jeux Olympiques. A cela s’ajoute les locataires qui restent aussi en place afin de sous-louer leurs appartements pendant cette période, quitte à ne pas être en règle avec la législation », souligne Sylvie Bachelier, directrice Junot Location & Gestion.

 

La baisse des produits locatifs sur le marché s’explique, d’autre part, par la législation qui impose aux propriétaires bailleurs souhaitant continuer à louer de lourds travaux de rénovation énergétique. En moyenne chez Junot, les travaux de rénovation énergétique coûtent environ 750 €/m². « Certains de nos propriétaires retirent donc leurs biens du marché, le temps des travaux. Et pour ceux ne souhaitant pas faire les travaux, par manque de moyens ou de faisabilité, leurs biens se retrouvent vacants ou à la vente » souligne Sylvie Bachelier, directrice Junot Location & Gestion. 

L'effet boomerang des Jeux Olympiques

Post Jeux Olympiques, la pénurie des biens à la location devrait décélérer et conduire à une offre croissante au bénéfice des candidats locataires, entrainant une potentielle baisse de prix. Chez Junot, nous nous attentons à recevoir les préavis des partenaires des Jeux Olympiques qui se sont installés à Paris pour l’évènement en location longue durée et ce depuis fin 2022, ce qui va contribuer à accroître l’offre locative sur le marché.

 

Par ailleurs, les biens ayant soufferts d’un fort turn-over pendant les Jeux Olympiques risquent de subir une dégradation importante qui nécessitera des travaux de remise en état avant leur re-commercialisation en location longue durée. En effet, l’opération pour les propriétaires-bailleurs qui espèrent tirer profit des Jeux Olympiques pourrait s’avérer être une opération nulle entre les frais de remise en état et les délais de commercialisation qui risquent de s’allonger avec la hausse soudaine de biens sur le marché.

Le conseil de Junot pour la location saisonnière

Il est important de souligner qu’il est strictement interdit de faire de la location de courte durée lorsque le bien n’est pas la résidence principale, notamment sans autorisation de la mairie de Paris (autorisation difficile à obtenir, il faut en général « acheter la commercialité »). Des amendes civiles pouvant atteindre 50 000 € peuvent être infligées en cas d'infraction à cette règle.

 

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