Une aura industrielle chez Julie de Libran

Un lieu de vie comme une invitation à s’écouter, à s’aligner. Dans cette maison parisienne au souvenir littéraire, la créatrice de mode Julie de Libran cultive sa félicité entre esthétisme éminent et nature bienfaisante. Découverte de cette remarquable collaboration avec l’architecte d’intérieur émérite Charles Zana.

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Nouveau chapitre

Dans ce vaste écrin baigné de lumière se tenaient auparavant les archives des éditions Larousse. L’ancienne directrice artistique de la maison Sonia Rykiel, aux côtés de Charles Zana – désigné parmi les 100 meilleurs créateurs selon AD Magazine en 2023 –, émancipa les volumes de leurs précédentes affectations, à l’image de plafonds intermédiaires, tout en conservant l’énergie industrielle de l’architecture. Ainsi, le caractère des poutres en acier et des briques peut enfin s’exprimer. Il dialogue avec des pièces contemporaines conçues sur mesure par Zana, comme un canapé magistral et mordoré offrant à l’espace une dimension atemporelle. L’occasion pour l’ingénieur d’évoquer son approche de la création : « Mon objectif est toujours d’engager une conversation intime entre l’architecture classique et des pièces de design. »

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Poésie en vert

Au-delà des potentiels que Julie de Libran percevait dans le bâti, c’est hors les murs que ses espoirs se sont consolidés. La créatrice, aspirant à trouver la clé des champs, n'imagine pas son quotidien sans cette respiration salvatrice prodiguée par ses deux espaces verts, au pied de la maison familiale. Des aires de méditation, de réflexion et d’évasion structurées par le paysagiste Louis Benech avec l’approbation de Charles Zana, qui se permet une projection sur l’avenir à propos : « L’architecture des prochaines années sera nécessairement plus connectée à l’extérieur, avec des espaces plus ouverts, qui permettront notamment de maximiser l’entrée de la lumière et le lien avec la nature. » Ceci était donc la chronique d’un lieu de vie en avance sur son temps.

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